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Dear old friend, I love you.
20 août 2011

Exploser

J'hésite à t'appeler. J'ai mon portable en main. Je regarde ton numéro. Tu n'avais pas l'air emballée ... vraiment pas. Mais j'avais dit que je le ferais. Je soupire. Je me prends la tête entre les mains. J'ai mal à la tête d'ailleurs. Jusqu'ici 5 phrases commencent par "je" et une par "tu". Tu vas bien ? et de deux.

Je lis "extrêmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer et je te le recommande. Même si, comme moi, tu seras peut-être allergiques aux premières pages. On se laisse prendre. On se laisse engloutir dans les mots et les images. J'ai aussi lu "le magasin des suicides", un autre bon livre mais avec encore une fois des passages qui me lassent, qui me font détourner les yeux de l'encre noire, qui me font regarder loin par la fenêtre, derrière les arbres. J'ai lu Rilke aussi.

Et les fleurs d'hiroshima, anibal, voyage dans le passé, itinéraire d'enfance, knock, l'heure trouble. Mais ceux-là, je ne te les conseille pas.

Quand tu m'as appelé, j'aurais voulu te parler. Sortir de mon sac de couchage, tituber dans l'herbe humide et te parler. Je regrette, j'ai du semblé distant. Je veux tellement te connaître. Tu vaux plus que personne. Tu as été quelqu'un de trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès important pour moi. Je sais que tu le sais. Je sais que tu le seras encore. Il faut se voir avant de se perdre.  Si je te perds, je vais en mourir. Je dramatise. Je ne sais plus. Je me souviens avoir pleuré pour toi. C'était des larmes réelles. Et je sais que ce que je ressens pour toi est réel. Je sais que tu es réelle, que notre relation l'est. Au diable ceux qui la classeront de virtuelle.

Dis moi ce qui est réel si ce que je ressens pour toi ne l'est pas ?


Je me souviens m'être dit que je ne pouvais pas mourir sans t'avoir vu. Et dieu sait de quelle mort tu m'as sauvé. Vraiment, vraiment, tu m'as sauvé. Je serais quelqu'un d'autre sans toi. Je ne serais personne sans toi. Je l'écris pour te rendre justice. Je l'écris pour que tu réalises. J'aimerais tellement te persuader que c'est vrai (parce que ça l'est). Ne crois pas le contraire, je t'aime, réellement.

 

Merci.

 

 

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