Samedi 23 Janvier 2009.
Je me demande si j'aurais parié qu'on tiendrait 4ans au tout début de Nous. Tu sais, quand j'étais l'analphabète qui ne savait pas écrire spaghetti et toi la fille gentiment névrosée de Pourquoi Espoir. On a changé, on ne peut pas le nier. On s'est éloigné l'un de l'autre, on s'est rapproché, on se ré-éloigné, puis ré-rapproché .... Mais au final, on ne s'est jamais perdu de vue. Si l'un de nous avait un problème, l'autre volait à son secours. En tout cas, c'est toujours comme ça que je l'ai ressenti.
On a avancé. T'es entré à la fuck, t'as aimé, je me suis pris des râteaux, t'as pleuré, j'ai perdu mes proches, tu m'as consolé ... Et là, tout dernièrement, t'as eu ton permis. A lire ces mots, ça à l'air de rien. Mais on a traversé des sales trucs ensemble, des trucs qui déchirent le coeur, des trucs qui font des sourires de bananes, des trucs qui font pleurer/crier/hurler; des trucs qui collectés ensemble forment la vie, en fait.
Ça fait déjà beaucoup de mots, juste pour te dire Je t'aime. Car dans tout nos échanges, qu'ils soient épistolaire, vocaux ou internet-iens, "Je t'aime est le Mot Maître" ... C'est toi même qui l'a écrit. En orange qui pique les yeux <3. C'est drôle, je devrais me lasser de te dire JE T'AIME de l'écrire au bic rouge, au bic vert, de le crier tout seul devant mon écran, de l'encrer dans mon cerveau au fer rouge, de le taper en Times New Roman taille 72 gras souligné ... Mais non. Chacun de mes je t'aime a un sens, aucun ne se ressemble. C'est pas juste trois imbéciles de mots ... Enfin si, mais trois imbéciles de mots que je n'ai jamais dit qu'à toi ...
Bien. Je crois que je vais clore ce petit message, même si j'aurais encore tant de choses à dire ... Je ne veux pas que tu perdes ta journée à le lire ^^'. Alors voilà ...
A nos 4 ans.
A nos je t'aime.
Puis à NOUS, tout entier.
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